Mais l'information n'est parvenue en gendarmerie que le soir, à la suite de l'intervention d'un des membres de l'association Les Abers, qui milite pour la protection de l'environnement et de la qualité de vie. Ce sont finalement les militaires qui ont récupéré la pièce, une trappe de visite de 50 cm de diamètre, servant à accéder à la nacelle, 70 m plus haut. Elle se serait détachée de la nacelle de l'éolienne nº 8, qui a été arrêtée. L'association a aussitôt écrit au préfet pour demander que le parc entier soit stoppé et que des vérifications soient faites rapidement, par un organisme agréé par l'État, sur tous les engins. Son président, Bernard Le Borgne, a réitéré sa demande de voir le site clôturé et fermé au public, comme c'est le cas à Saint-Pierre-d'Arthéglise, dans la Manche. « Cet accident confirme les craintes que nous avions évoquées. Depuis six ans, nous demandons que les parcs éoliens soient considérés comme des sites industriels et interdits d'accès à tout un chacun, et notamment aux enfants des écoles ».