Notre eau potable a bien besoin d'être défendue contre toutes les formes de pollution.
L'exploitation des carrières à ciel ouvert nuit à la qualité des eaux. L'extraction de granulats en profondeur a un impact sur les eaux superficielles et souterraines.
Le lavage des chailles pour enlever l'argile nécessite 50 m³ d'eau par heure en circuit fermé. Une perte de 10% de cette eau due à son évaporation et à la teneur en eau des matériaux, soit 5 m³ d'eau par heure, implique le pompage de la nappe phréatique et donc sa fragilisation.
Cela se traduit forcément par des coûts pour le consommateur si la commune doit recourir à un fournisseur d'eau potable.
Les autres nuisances sur le long terme peuvent se résumer ainsi :
Toutes ces nuisances sur la qualité des eaux expliquent pourquoi les activités comme l'exploitation des carrières à ciel ouvert ou le dépôt d'ordures, sont interdites dans les périmètres de protection rapprochée des captages d'eau potable.
Notre Dardou, ru temporaire qui coule à Villebéon, doit être préservé de toute pollution provenant de l'exploitation d'une carrière à proximité. En effet, le lit du Dardou est perméable et les eaux superficielles qui y circulent communiquent très rapidement avec la nappe de la craie, qui alimente en eau potable le captage de Villebéon, mais aussi une partie de la population parisienne.