Mise à jour :
3 octobre 2020
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Villebéon, le jeudi 12 septembre à 12h02
Le bruit :
généré par les différents engins présents sur une carrière de chailles comme cette
excavatrice hydrau- lique.
Pollution sonore :
sur plusieurs kilomètres avec ce
concasseur de granulats.
12 heures par jour :
en fond sonore, le bruit continu des
tapis roulants de transport de granulats.
Bruit des camions :
sans oublier le bruit dû à l'intensification du trafic routier avec les camions de ravitaillement en carburant, les
camions de transport de granulats, etc...
Quelques chiffres :
Le bruit est mesuré en décibels acoustiques, noté "dB(A)", sur une échelle logarithmique graduée de 0 dB(A) (seuil d'audibilité) à 100 dB(A) (seuil de la douleur).
L'échelle logarithmique implique :
- une augmentation de bruit de 3 dB(A) correspond à une intensité sonore deux fois plus grande ;
- une augmentation de bruit de 10 dB(A) correspond à une intensité sonore dix fois plus grande.
Prenons des exemples :
- le bruit d'un camion dans la rue étant de 65 dB(A), le bruit de deux camions ne sera pas de 130 dB(A), mais de 65 + 3 = 68 dB(A) ;
- dix camions roulant simultanément produiront un bruit de 65 + 10 = 75 dB(A).
- un bruit de 75 dB(A) produit par un concasseur génère la même nuisance sonore que dix camions roulant en même temps.
Le maximum tolérable :
- plus de 40 dB(A) interdit une concentration mentale ;
- plus de 50 dB(A) perturbe une activité de routine.
Pour conclure :
Soyons bien conscient qu'un bruit de quelques décibels au dessus du maximum tolérable par l'organisme est un bruit insupportable.