Mise à jour :
10 septembre 2008

Brunet jb - Dollot (89) - 6 octobre 2007

« Suite à la réunion de ce samedi 6 Octobre, j'ai pu constater qu'il était bien difficile de pouvoir communiquer avec votre auditoire.

Pour cette raison, je me permets de vous écrire pour pouvoir sereinement discuter de l'avenir. Vous avez fait joué de tout votre poids et votre pouvoir pour faire avorter le projet éolien nous concernant, en utilisant, à mon sens, des arguments erronés et/ou exagérés visant principalement à faire peur à la population.

Maintenant que le projet est stoppé, vers quoi nous dirigeons-nous ? Quel avenir pour l'énergie renouvelable demain ?

Le constat crucial est établi concernant la nécessité de développer des énergies alternatives. Quels sont vos projets pour nos communes ? Allez-vous continuer à tout rejeter en bloc, sans, à un seul moment, penser au fait que nous consommons tous de l'énergie (fossile).

Je ne peux pas croire qu'une association prônant la défense du patrimoine et de l'environnement puisse se limiter à un refus sans proposer des alternatives. Je reste donc dans l'attente d'idées et de projets écologiquement intéressants, et d'une réponse.

Ferme de la bilouterie à Dollot »

Réponse de l'AGAPE

Bonjour,

Dans ce type de réunion, la communication peut s'avérer difficile compte tenu du délai imparti et du fait que des personnes occupent le temps de questionnement avec des questions très longues ou hors sujet pendant que d'autres piaffent pour être entendues.

Je regrette que vous ne soyez pas resté au pot que nous avions organisé justement pour que ceux qui n'avaient pas pu poser leurs questions aient la possibilité de le faire.

Notre réponse :

Lorsque l'on a un problème, de manière générale, il faut s'investir et investir prioritairement dans ce qui constitue l'essentiel du problème et non à la marge.

J'ai indiqué en réunion quelles étaient les principales sources de consommation d'energie fossile et de production de CO2 associée en France.

La production d'électricité est tout à fait marginale de ces 2 points de vue (5,6 % environ sur les 2 points). Ce n'est donc sûrement pas l'essentiel du problème et ce n'est donc pas sur ce point qu'il faut contraindre les contribuables à investir massivement (plusieurs milliards d'euros).

Les propositions :

Dans ce domaine, une vraie possibilité d'éviter la consommation d'énergie fossile et de CO2 serait par exemple de remplacer les centrales thermiques fioul gaz charbon par des centrales biomasse au lieu de construire de nouvelles centrales à gaz (Montereau). Dans ce cas, on supprimerait totalement la consommation d'énergie fossile et le CO2 produit (indiqué en réunion avec exemple Bretagne). Des centrales de 800 MW (thermique + élec) existent déjà.

Nous avons indiqué en réunion (2 diapos - évidemment le temps était trop court pour développer) que pour économiser les énergies fossiles consommées massivement dans le transport, le résidentiel et l'industrie on peut :

  • économiser et optimiser les consommations (par ex financer des véhicules hybrides, le ferroutage...),
  • utiliser le solaire pour le thermique (ECS-stockable par ex) la biomasse (bois...) et la géothermie, autant de ressources renouvelables stables, stockées ou stockables et donc adaptables.

En aidant ce type d'action à hauteur des montants consacrés aux éoliennes, on parviendrait à de biens meilleurs résultats (rapport de 1 à 10).

Il me semble enfin que nos régions rurales sont naturellement concernées par la biomasse.
Voir le "plan bois" du département ??

Cordialement,
Jean-Loup COUTURIER

Laurent - Montacher-Villegardin (89) - 25 septembre 2007

« Bonsoir,

Je viens de prendre connaissance de votre tract, ce soir.

Je pense qu'il est absurde de vouloir implanter des éoliennes dans les secteurs prévus.

En effet, les seuls bénéficiaires de cette opération seront les propriétaires des terrains qui laisseront s'installer les éoliennes, afin de revendre l'énergie produite à E.D.F. qui a pour l'instant l'obligation de racheter.

L'ouverture à la concurrence du marché de l'énergie, fait que dans un délai de 5 à 8 ans, cette obligation sera caduque et les soit-disant heureux propriétaires des terrains, se retrouveront avec de l'énergie à revendre, mais soumise aux lois du marché, et qu'ils devront traiter avec des acheteurs rompus à négocier au prix le plus bas pour leur seul bénéfice.

Je pense que c'est une vision économique à très court terme et très fallacieuse que de vouloir "produire vert" pour un tout petit bénéfice écologique sous couvert de développement durable et d'énergie propre.

Plus pratiquement, je pense que la prochaine réunion du 06 Octobre peut être un bon moyen, pour imposer aux élus de faire un référendum local, afin de statuer le plus démocratiquement possible sur l'avenir de nos villages.

De plus, n'oublions pas les élections municipales sont proches et qu'une action citoyenne peut faire réfléchir les élus locaux quant au renouvellement de leurs mandats respectifs. »

Jack - Chaumasson, Villethierry (89) - 29 août 2007

« Venus de Seine-et-Marne Nord, où la population est dense et le bruit très présent, nous sommes venus faire construire à Chaumasson pour la beauté et le calme du site. Un vrai petit coin de paradis...

Ce projet va ruiner la vue splendide que nous avons de la terrasse, plomber la valeur de la maison que nous nous sommes mis à dos à crédit pour vingt ans, et tout simplement ravager la qualité de vie dans cette partie du Gâtinais en Bourgogne. Une pollution visuelle de 150 mètres de haut à deux pas de chez nous, et à combien d'exemplaires ?...

Nous avons pris connaissance de ce projet hier soir grâce à un tract d'AGAPE. Bravo pour l'action que vous menez pour informer les habitants des secteurs concernés, information qui ne nous a pas été communiquée par la mairie de Villethierry avant de construire. Je rejoins vos rangs... »

Patrick - Lixy (89) - 19 août 2007

« Les élus des communes ont donné leur accord pour la construction des éoliennes, ont-ils fait une enquête ou des réunions d'information dans leur commune ? Si ce n'est pas le cas, les électeurs mécontents pourront s'exprimer par le vote aux prochaines élections municipales.

Et s'il est prouvé que ces éoliennes sont indispensables à l'avenir énergétique, il doit être possible de les implanter au moins à cinq kilomètres de toute habitation, pour éviter toute nuisance sonore. »

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